Présentation de l’éditeur
Notre maison est la garante de notre intimité, à laquelle nous tenons comme un droit inaliénable. Suscitant à foison sentiments, pensées et actions, elle nous reflète, dit qui nous sommes vraiment. Modelée par un constant projet d’appropriation, elle est une oeuvre où le soi se reconnaît.
Après avoir rappelé les grandes lignes de l’élaboration au cours des siècles de cette conjonction maison/vie privée, l’auteur de ce livre s’interroge sur cette part cachée de nous-même qui habite le logis, moins dépendante de la culture et de l’histoire que des qualités mêmes de l’être, et ce pour dégager les éléments d’une véritable morale de l’habiter.
De la fondation du domicile aux jeux de l’hospitalité, en passant par ces mises à l’épreuve du secret protecteur que sont l’effraction ou la perte complète du chez-soi, de nombreuses et passionnantes analyses explorent ainsi les rapports subtils entre l’habitant, les manières dont il se donne à voir aux autres et les modes de la révélation de son identité.
Ce livre répond aux besoins des étudiants en psychologie environnementale, architecture, urbanisme et sociologie urbaine, écologie et géographie humaine, et des divers intervenants en matière d’habitat et de milieu urbain. Il offre aux psychologues et intervenants du milieu social et communautaire un outil d’approfondissement de leur réflexion et une ressource utile dans leur action. Au-delà, il s’offre à l’intérêt de tous ceux qui veulent “mieux habiter” leur maison, leur territoire.
Recension par Marion Segaud
Annales de la recherche urbaine, 2004